Pourquoi, aime-t-on une ville et pas une autre? C’est difficile de répondre à cette question, mais une grande partie de la réponse dépend de plusieurs facteurs et non seulement de la ville elle-même. J’ai adoré Athènes! C’est une ville où je me sentais bien comme si j’y avais toujours vécu. J’étais triste au début, puis les jours sont passés et la tristesse a disparu peu à peu. On ne peut pas contrôler certaines choses dans la vie, encore moins, les sentiments d’une autre personne.
J’ai dit un dernier au revoir à Athènes, et je me suis envolée pour Madrid. Après tant de pays et des amis qui ne cessaient de me demander pourquoi, je n’avais jamais mis les pieds en Espagne, je suis finalement arrivée à destination. Déjà en sortant de l’aéroport, j’ai eu de la difficulté à trouver où me diriger, avec le paiement du billet de métro, etc. Je suis arrivée à la sortie du métro, je trouve la rue et je vois Valérie, de l’autre côté de la rue. Pratique puisque je n’aurais pas à chercher l’auberge de jeunesse. Après les formalités de check-in remplies, nous nous dirigeons à la chambre puis nous réalisons qu’on la partage avec 10 garçons. Ça va être Rock and roll mes amies. Nous allons faire un tour pour découvrir la ville. Ce que je vois me plaît bien. Le soir, on se cherche un endroit pour regarder la partie de football (soccer), car c’est Real Madrid contre Manchester United. Après plusieurs bars, on s’installe dans un pub irlandais. Ils polluent la ville tellement il en a, on aurait aimé avoir un bar plus typique, mais bon. C’est confirmé, je n’aime pas le football, je trouve ça ennuyant pour mourir. Ce n’est pas comme regarder une partie de hockey. Le lendemain, nous avons fait une visite gratuite de la ville, encore une fois, très belle journée plaisante. Les nuits étaient plus dérangeantes. On dormait peu avec le tintamarre des gars. Le plus drôle est qu’à 6 h, j’ai été réveillée par mon voisin qui mangeait des chips, je me disais : il me niaise celui-là, il ne va pas passer la nuit à faire crounch crounch. Valérie, elle s’est plutôt fait réveiller par les six autres gars qui ont ouvert la lumière, parlaient super fort, etc. Je n’ai rien entendu de cela, mais l’autre qui mastiquait les croustilles, oui. Incroyable, mais vrai! Nous avons aussi fait un tapas tour. Je pensais que j’allais exploser, ce n’est pas comme si je n’avais pas assez mangé en Grèce aussi. Quelques jours passés en bonne compagnie (eh oui, c’est de toi que je parle, Valérie). Il était temps de nous dire au revoir jusqu’en juin prochain.
Je prends l’autobus pour Zaragosse où je vais rejoindre deux amies rencontrées précédemment dans un autobus justement entre Florianópolis et Rio de Janeiro, au Brésil. Un peu plus de six ans depuis notre dernière rencontre. Elles me rejoignent à la station de bus et nous discutons comme si on se côtoyait sur une base régulière. Ça sera toujours le plus étonnant, de lier des amitiés, et de revoir ces gens après autant d’années et d’avoir le même genre de relation. Mon amie Ana habite avec son copain dans un bel appartement en banlieue. Elle réalise que je suis super fatiguée et que je n’ai pas vraiment envie de voir la ville. De toute façon, c’est une ville moyenne où il n’y a pas grand-chose à voir. Nous avons passé de beaux moments et beaucoup de rires. Je lui pardonne même de m’avoir traitée de vieille et d’être née sous le mauvais signe astrologique.
J’ai repris l’autobus le lundi après-midi, en direction de Barcelone cette fois-ci. Je suis arrivée à 20 h à l’auberge de jeunesse. J’ai passé la soirée tranquille. Je dois dire que c’est la meilleure auberge de jeunesse de tout mon séjour. Le prix de 6 € la nuit est tout simplement incroyable. C’est comme un appartement tout meublé Ikea. Le seul point négatif est l’escalier pour se rendre à ma chambre. Comment ai-je pu monter ma valise? Je ne sais pas, et je me demande encore comment je vais faire pour la descendre demain? Je songe à tout simplement, la jeter en bas, ça sera plus simple. Je suis malade de même que ma voisine sud-coréenne. Ce qui me donne encore moins envie de visiter Barcelone. Je fais des efforts les premiers jours puisque tout le monde en parle si bien. Mes impressions de Barcelone? C’est une ville comme une autre, ce n’est pas ma préférée et je n’en garderais pas de souvenirs mémorables d’ici. J’ai visité beaucoup de villes dans ma vie, je préfère les petites. Je trouve Amsterdam beaucoup plus jolie que Barcelone. Bien sûr Gaudi, le célèbre architecte a donné beaucoup à la ville, mais en tant que « backpacker », ce sont des endroits inaccessibles. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais payer 18 € pour aller voir l’intérieur d’une église. Je trouve que cette institution désuète a volé suffisamment d’argent et vit dans l’abondance, je ne vois pas alors pourquoi, j’y donnerai encore plus d’argent. Pareil pour le Pueblo espagnol, c’était aussi environ 15 € pour le visiter. Je n’étais pas sûre si ça valait vraiment la peine. Nous sommes par contre allés voir le Park Guëll, une autre œuvre de Gaudi. Nous avons été chanceux que ça soit encore gratuit. La ville songe à le privatiser et facturer l’entrée au touriste.http://www.parkguell.es/en/index.php. J’ai vu le village Olympique, rien de spectaculaire. J’ai marché environ 10 heures la première journée en compagnie de Garett, un couchsurfer néo-zélandais. Nous avons aussi visité le labyrinthe et dans l’après-midi, nous avons profité pour aller à la plage. Quoique venteux, nous avons passé un bon moment à nous prélasser à la plage en plein centre-ville. Je n’ose imaginer comme ça doit être bondé en été. Aujourd’hui, j’ai amené mes deux voisins de chambre, une Coréenne et un Argentin rejoindre le couchsurfer espagnol et Garett qui allaient nous donner une visite guidée de la ville. J’ai dû déclarer forfait après quelques heures seulement. J’étais trop malade. J’ai un rhume depuis quelques jours et la fatigue accumulée m’a rattrapée.
Je trouve que ce n’est pas une ville pratique à visiter parce que les avenues sont trop larges et le métro compliqué. Ce n’est pas cher (1 € le billet si on achète le carnet de 10), les stations se connectent toutes, mais surtout suivez les indications parce que parfois, il faut ressortir et aller prendre l’autre bouche de métro à l’extérieur de la rue! D’autres fois, on marche plus d’un kilomètre pour aller prendre la connexion, ça me semble un peu ridicule, mais bon, ça se rend. J’imagine que les Espagnols savent les meilleurs chemins où passer. J’ai eu la chance de revoir Pol, un Espagnol que j’avais rencontré à Lisbonne. Comme mentionné précédemment, c’est toujours plaisant de revoir des amis sur la route comme ça.
Bilan de l’Espagne : je ne regrette pas d’être venue parce que j’ai rencontré et revu de bons amis, mais pour moi, ça ne sera pas une de mes destinations préférées Je préfère Madrid à Barcelone. L’Italie, le Portugal, les Pays-Bas et Paris seront toujours dans mes tops pays européens. J’ai aussi un petit coup de cœur pour la Bosnie et le Kosovo.
Départ pour Paris demain déjà ou enfin! J’ai hâte d’être de retour chez moi, même si ça risque d’être temporaire mon retour. On s’en reparle les amis. On se revoit le 26 février! J-5
Carolo xxx
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