Je ne pouvais pas écrire un blogue et ne pas parler du hockey. Montréal est HOCKEY. J’attendais une occasion spéciale que voici! Pour tous ceux qui me connaissent moindrement, vous saurez que je suis une grande fanatique des Canadiens de Montréal. Ceux qui me fréquentent depuis plus longtemps savent que je suis une finie de Stéphane Richer, l’ancien numéro 44 des Glorieux. Si vous vous posiez la question sur mon adresse courriel : c.lopez44@gmail.com, voilà.
Je vois certains d’entre vous ricaner. Ce n’était pas toujours populaire d’aimer le numéro 44 du CH, mais c’est le dernier à avoir compté plus de 50 buts dans une saison, 51 pour être précis. Avouez que depuis 1994, il ne se passe pas grand-chose côté attaque. Damphousse a été le dernier joueur à compter 40 buts. Je vous entends vous poser la question pour laquelle je vous parle de cela? Et bien, ce soir, lundi, le 18 mars 2013, j’ai enfin rencontré mon idole de tous les temps. Une journée qui s’annonçait tranquille. Mon amie Anne-Sophie m’a invitée à une partie dans le cadre de son boulot. Il avait loué le Centre Bell et quelques-uns des anciens du CH allaient être présents. Pourquoi pas? C’est toujours une belle façon de passer sa soirée. On arrive une heure plus tôt. Anne-Sophie demande à son collègue s’il est possible d’avoir un autographe plus tard de Stéphane Richer parce que je suis une admiratrice. Il répond, bien sûr, il est juste là. C’est ainsi que j’ai droit à une belle signature sur mon beau Jersey et une photo. Il est fort surpris de voir que le Jersey a son numéro et son nom derrière. Il me demande : ça fait combien de temps que je l’aie? Je réponds, une vingtaine d’années. Un cadeau de mon ex John. Le plus beau que j’ai reçu. De fait, je l’ai encore et je l’aurais jusqu’à ma mort. J’ai dit à Stéphane que j’avais eu beaucoup de signatures à travers les années, mais jamais la sienne. Il a donc regardé les autres signatures. Il m’a dit de bien le garder, qu’il le résignerait dans trois ans. Il m’a aussi demandé mon âge, j’ai dit 37 ans. Tu es toute jeune. Bien merci. Considérant qu’il n’a que 46 ans. On n’est pas très loin en âge.
Mes plus lointains souvenirs sont dans ma maison à Pointe-aux-Trembles en train de regarder une partie contre les Whalers de Hartford. Encore là, je trahis mon âge puisque l’équipe n’existe plus depuis des lustres. Des soirées à regarder le hockey, accroché au téléphone avec mon père. Ce dernier était au boulot, mais il avait une petite télévision 13 pouces. Les arrêts de Patrick Roy, les coupes Stanley de 1986 et 1993. Le fameux match de finale contre Los Angeles où l’on était tous au Forum à regarder la partie sur écran géant parce qu’il jouait à l’étranger. La parade qui s’est ensuivie où j’ai marché d’Atwater au Stade olympique avec des milliers de fanatiques comme moi. Je me souviens d’être revenue chez moi à cinq heures du matin, ma mère n’était pas contente. Elle qui voyait les émeutes à la télévision et se demandait où était sa fille. Des moments incroyables à jamais gravés à ma mémoire. Je me souviens d’un autre moment mémorable lorsque j’étudiais au baccalauréat. Lors d’une soirée d’Halloween, on avait décidé de se déguiser en joueurs de hockey. Je sais, ce n’est pas très original. J’avais quelques chandails, je décide alors de mettre celui de Richer. J’arrive au party et un ami me dit « Wow, c’est malade! Où as-tu pu avoir le Jersey de Richer??? Clairement, il n’avait pas réalisé l’âge que j’avais. Un petit malaise s’installe lorsqu’il comprend que je l’ai depuis super longtemps. Haha… qu’importe, je m’assume. J’essaie d’aller voir au moins une partie par année au Centre Bell. Ce n’est pas toujours facile d’obtenir des billets. On est plusieurs millions à vouloir y assister et il n’y a que 21 273 sièges. Une année, j’ai attendu six heures en ligne pour me permettre de faire un achat. Ma persévérance à porter des fruits, j’ai pu y aller. Une autre année, j’ai acheté un forfait à 400 $ qui incluait deux billets de séries, une brique des Canadiens et un chandail. Donc, j’ai une brique à la Place du Centenaire qui soit dit en passant sera démolie pour un nouveau complexe de condominium. Je ne suis pas très contente, j’espère qu’il trouvera un autre bel emplacement pour nos briques.
Enfin, j’ai mon petit coin hockey dans ma chambre. J’ai déjà eu des couvertes, des coussins des Canadiens de Montréal. Mon chien s’appelait Habby en l’honneur des Habs (Les habitants). Surnoms de l’équipe : Le Bleu-Blanc-Rouge, Le CH, La Sainte-Flanelle, Habs, Les Glorieux (or Nos Glorieux), Les Canadiens (or Le Canadien), Le Grand Club, Le Tricolore, Les Habitants. J’en mange du hockey. Si jamais vous avez à visiter Montréal. La fièvre du hockey bat son plein au printemps. Ça s’approche. La ville est hockey. Une 25e coupe Stanley à Montréal?
Merci Anne-Sophie de m’avoir fait vivre de belles émotions ce soir en me permettant de rencontrer mon idole.
Miss Lopez
Si ça vous intéresse, voici deux liens sur la religion du Canadien:
Click to access Bauer_Canadien_Religion_Site_UPop2.pdf
http://www.ledevoir.com/sports/hockey/210532/l-entrevue-le-canadien-objet-d-etude-en-theologie
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