Nairobi, Kenya

En sortant de l’aéroport à Nairobi (Kenya), la première chose que j’ai remarquée, ce sont les personnes qui attendaient avec des pancartes affichant le nom de leur client. Rien de plus banal puisque c’est la même chose dans toutes les villes où je débarque. Cette fois-ci, j’ai eu petit choc en voyant le nom de mon père sur l’affiche. Même s’il était quatre heures du matin, je lisais bien Raphaël Navarrete (le nom de mon père était Carlos Raphaël Lopez Navarrete). C’était surprenant tout de même parce que j’étais en Afrique et non dans un pays sud-américain ou même l’Espagne. Mon père étant décédé depuis 17 ans déjà, j’ai pris cela comme un signe qu’il était avec nous. De toute façon, on n’avait pas vraiment le temps de se questionner là-dessus, car mon nom n’apparaissait nulle part et pourtant, j’avais bien réservé un taxi. Ce que je faisais rarement. Comme quoi cela ne valait pas la peine. Une jeune femme nous a gentiment proposé de nous amener à notre auberge de jeunesse pour vingt dollars. Il était très tard ou très tôt en fonction du point de vue de chacun, on n’avait aucune idée où l’on s’en va et de surcroît, on devait faire confiance à deux parfaits inconnus. L’aventure venait de commencer! En fait, elle avait commencé quelques jours plus tôt lors de notre petite escapade à Marrakech (Maroc) lorsqu’on avait manqué le dernier train et qu’on avait dû attendre six heures dans la gare d’autobus qui partait à trois heures du matin la veille de notre vol pour le Kenya. Je reviendrais sur cette escale de quatre jours.

Nairobi est la seule capitale à posséder un parc national à l’intérieur de la ville. Même si le parc ne fait que 115 km2, il abrite tout de même des lions, rhinocéros noirs, des léopards et guépards, des hyènes et girafes. Le trajet nous semblait interminable, après un vol en avion de sept heures et demie, on avait juste hâte d’arriver à l’auberge de jeunesse. En plus d’être loin, il n’y avait aucun signe pour nous diriger au bon endroit. On tournait en rond et à un moment donné, j’ai réalisé que je devais les aider, car on n’y arriverait pas. Heureusement, j’avais un guide du pays, mais au Kenya, comme tout pays en développement, il n’y avait pas nécessairement les noms rues d’inscrits. La jeune femme a appelé la propriétaire de l’auberge, mais ses directives n’étaient pas bonnes. Une heure et demie plus tard, après maints appels et détours, nous avons fini par nous rendre à destination. En pleine nuit et dans un coin perdu où il n’avait aucune pancarte, c’était presque un miracle qu’on ait réussi à le repéré. Il va sans dire qu’on a dormi presque toute la journée et qu’on a émergé de notre sommeil en plein après-midi. L’endroit était fantastique et très paisible. En fait, l’auberge de jeunesse était en banlieue ce qui faisait que c’était plus calme. Ayant lu plusieurs avis positifs sur l’endroit, c’est qui a fait que je l’avais choisi. On n’a pas eu de regret, même si c’était un peu loin.

Je voyageais avec ma maman, une jeune retraitée de 63 ans. Je l’ai convaincue de partir voyager à sac à dos et de dormir dans les auberges de jeunesse. Cependant, pendant tout le séjour, à l’exception d’une nuit dans un dortoir de 10 personnes et de deux nuits où nous avons proposé à un jeune argentin de partager notre chambre, car il y avait un lit vacant, nous avons pris une chambre individuelle avec salle de bain. Comme moyen de transport, nous avons principalement utilisé les bus avec les locaux, mais aussi la moto, le taxi, dont Uber (oui, oui, Uber existe au Kenya), et nous avons quelques fois pris l’avion, dont un Bombardier.

La suite prochainement … car du plaisir, nous en avons eu!

 

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