Bishkek

Mardi le 19 juillet 2016 à 6 h, on arrive enfin à Bishkek.

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J’adore cette partie qui est d’arriver dans un nouveau pays et faire face à l’inconnu. Certains ont peur de ça et moi, à l’inverse, j’adore! J’avais acheté un guide touristique et réserver le taxi et la chambre d’hôtel. L’organisation de ce périple se résumait à cela. Pas que j’avais vraiment lu ledit guide, sinon, j’aurais été mieux préparée. Ma première impression du pays est que c’était montagneux, on les voyait au loin, les pics enneigés. Il est encore tôt, donc, peu de gens sur les routes. C’est aussi un des plus ensoleillés au monde (300 jours par année). Oui, Valérie, un des plus ensoleillés au monde!!! Après avoir eu de la pluie pratiquement chaque jour, c’était difficile à croire. Dire que j’avais failli ne pas apporter mon manteau de pluie, je l’aurais regretté sans aucun doute.

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L’aventure pouvait commencer, mais avant tout, on devait récupérer le sommeil manquant en dormant toute la journée. Le lendemain, nous avons marché jusqu’à l’info touriste pour voir ce qu’on allait faire les prochains jours. L’employé de l’auberge de jeunesse a bien essayé de nous dire que c’était loin, mais comme on est têtue, on ne l’a pas écouté. De toute façon, il n’y a pas de meilleure façon de se retrouver qu’à pied surtout lorsque tu ne maîtrises pas la langue locale. Eh bien, 18 km plus tard, on était éreintée, c’était le cas de le dire! J’avais accumulé des ampoules après notre péripétie en Turquie. Marcher autant nous a permis de visiter la ville. Il n’y a pas de meilleure façon, même si c’est épuisant.

Je dois vous parler de notre auberge de jeunesse en construction. Eh oui, ça ne coûtait que 20 $ la nuit pour une chambre individuelle. Elle était très belle avec un lit à deux places, des fils qui ressortaient du mur, une salle de bain qui n’avait pas de lavabo et du papier de toilette très rugueux. Pourquoi est-ce que je vous parle de ça? Parce que lorsqu’on est malade quotidiennement, la qualité du papier devient un enjeu! On était loin de la cotonnelle. Je pense même que c’est celui qui vende chez Dollarama comme décoration (ruban de papier crépon). Comme je suis malade partout où je passe, le Kyrgyzstan n’a pas fait exception à la règle! J’avais le derrière en feu. Je me suis acheté du papier plus doux à l’épicerie. Règle numéro un quand on arrive dans un pays étranger, on apporte ou l’on achète du papier de toilette. Surtout lorsqu’on voyage en Asie, car souvent ils ont des **toilettes turques** et le papier de toilette devient obsolète sauf pour nous le pauvre Occidental.

** « Les toilettes à la turque sont des toilettes au-dessus desquelles on s’accroupit : elles ne possèdent pas de cuvette, mais seulement un trou et deux repose-pieds antidérapants ».

Comment s’est-on débrouillée dans ce pays d’Asie centrale sans planification? En réalité, c’est un pays qui développe son tourisme. Étrange à dire, car pour nous les Canadiens, c’est une région très peu connue. Toutefois, pour les Européens, ça l’est moins, particulièrement les Français, les Belges et les Suisses qui représentent une large proportion des touristes.

Avez-vous déjà essayé de commander dans un restaurant dans une langue que vous ne maîtrisez pas? Où les menus n’ont pas de photos et que votre partenaire de voyage est végétarienne? Je vais vous avouer qu’au départ, j’avais une petite appréhension par rapport à ça, car le Kyrgyzstan est un pays carnivore où le mouton est roi. Je me disais que ça risquait d’être compliqué lorsqu’on commanderait au restaurant, car il y avait de la viande partout. En fin de compte, Valérie s’est bien débrouillée. On a vite appris à dire sans viande et végétarienne en russe. Lors d’un souper, la serveuse était tellement concentrée, à nous parler en anglais qu’elle ne nous écoutait pas fais, qu’au lieu de recevoir les deux œufs qu’on avait commandés, elle en a reçu quatre! Haha! Sans doute pour compenser lors des trois jours où elle avait mangé que des arachides!!!

Un coup, la fatigue et le décalage horaire derrière nous, on a vite réalisé qu’il y avait peu de choses à visiter à Bichkek, on a donc, devancé notre départ. Par ailleurs, toutes les villes qu’on a visitées étaient pareilles. Elles n’avaient rien de spécial, on s’est plutôt rendu compte qu’elles n’étaient qu’un point de départ pour se rendre en montagne ou aux différents lacs de la région. 

Direction Karakol

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